il convient dans tous les cas d’établir un testament, en particulier après la rupture du mariage. Et si nous ne souhaitons pas que notre ex-partenaire administre les biens dont vont hériter nos enfants, il faut désigner des administrateurs testamentaires, ainsi que des exécuteurs testamentaires. Si nous ne prévoyons pas cette désignation expresse, c’est l’autre parent qui administrera les biens dont hériteront nos enfants, en sa qualité de titulaire unique de l’autorité parentale, sous réserve du contrôle judiciaire obligatoire en cas de cession de l’un quelconque de ces biens. Ceci est particulièrement important si la personne qui va établir le testament réside de façon permanente dans un pays qui ne correspond pas à celui de sa nationalité et si elle souhaite établir un testament qui soit assujetti à la législation de sa nationalité, et non pas à la législation du lieu où elle réside. Enfin, il faut tenter par tous les moyens d’arriver à un accord mutuel et de chercher des avocats conciliateurs, afin d’éviter, autant pour nous-mêmes que pour nos enfants, des procédures contentieuses longues et pénibles, dans lesquelles nous seront forcés de nous plier en fin de compte à la décision d’un tiers – le juge – plutôt que d’agir dans le respect de notre volonté, établie dans une convention. Il faut également tenir compte de l’existence d’autres instruments qui aident les couples à parvenir à des accords leur permettant d’éviter le passage par les tribunaux, comme la médiation.

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