Les effets du mariage sont régis par le droit personnel commun des époux au moment de la célébration du mariage, qui est déterminé par la nationalité et, lorsque les deux époux sont Espagnols, par la « vecindad civil » (résidence civile), qui détermine lequel des différents systèmes espagnols est susceptible de s’appliquer. À défaut, les époux sont régis par le droit (personnel) du lieu de résidence habituel de l’un des époux, tel que convenu par les deux époux dans un acte authentique préalablement à la célébration du mariage. En l’absence d’un tel choix, les effets du mariage sont régis par le droit de leur lieu habituel de résidence commune immédiatement après la célébration du mariage ou, en l’absence d’une telle résidence, par le droit du lieu où le mariage a été célébré (art. 9, § 2, du code civil espagnol).
Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer le droit applicable, c’est-à-dire en présence d’époux qui ont des résidences civiles (« vecindad civil ») différentes, qui n’ont pas conclu un accord préalablement à la célébration du mariage, qui ne partagent pas une résidence habituelle commune après le mariage et qui se sont mariés à l’étranger), les règles en cas de conflit de lois en matière de mariages entre citoyens espagnols sont à appliquer (art. 16, § 3, du code civil espagnol).
Miguel Morillon
Avocat au Barreau de Madrid
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